«Go on home British soldiers go on home
«have you got no fuck'in homes of your own»
L'on me pardonnera ces écarts, mais l'analogie était trop tentante. Cette première strophe d'un vieil de l'IRA rappelle pourtant ce qui se passe aujourd'hui en Irak.
Conscient qu'il n'était plus désiré par les populations locales, le contingent britannique se retire aujourd’hui de la province stratégique de Bassorah. Comme convenu, il la remet aux autorités civiles et militaires irakiennes ; à charge pour elle de la garder.
Responsables britanniques et irakiens ont conclu dimanche 16 décembre 2007 la remise par la Grande-Bretagne à l’Irak de la province de Bassorah située au sud du pays. Les Britanniques étaient présents sur cette zone depuis mars-avril 2003, début de la guerre lancée par les Etats-Unis contre l’ancien régime de Saddam Hussein. Les autorités de Bagdad assureront désormais seules le contrôle et la sécurité de cette région qui exporte 80 % du brut irakien.
«Ce jour est un grand succès pour l’Irak», a affirmé John Wilkes, un porte-parole britannique, avant de saluer le
«travail de mise à niveau de la police et de l’armée réalisé ces dernières années». La passation de pouvoir constitue la dernière étape du désengagement militaire britannique en Irak. Un retrait qui avait débuté le 3 septembre dernier lorsque la sécurité des grandes villes de la province de Bassorah avait été confiée à des autorités irakiennes.
Le commandant des forces britanniques dans la région, le général Graham Binns, a assuré que les soldats étaient parvenus à arracher Bassorah des griffes de ses ennemis. «
Je la rends maintenant formellement à ses amis», a-t-il lancé sur l’aéroport de Bassorah où se tenait la cérémonie.
D’après le document signé entre les deux parties, les Britanniques ne joueront désormais qu’un rôle secondaire d’appui. Regroupés en corps de réaction rapide, les derniers contingents ne reprendront les combats que s'ils sont frontalement attaquées ou si l’armée irakienne a besoin de renforts. Pas moins de 4 500 hommes restent en effet sur le territoire irakien pour assurer des missions de formation et d’entrainement de l’armée irakienne. Il devrait être réduit à 2 500 militaires d’ici à début janvier 2008.
«Well we're fighting British soldiers for the cause
«we'll never bow to soldiers because
«throughout our history we were born to be free
«so get out British soldiers leave us be.»
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