5.2.08

Un soldat britannique accusé d’espionnage au profit de l’Iran

L’affaire est peut-être un peu trop belle:
Le caporal Daniel James, un britannique d’origine iranienne, doit être jugé au titre de l’Official Secrets Act pour avoir communiqué des information « utile à l’ennemi ».
Cet interprète de 44 ans travaillait pour le Lieutenant General David Richards, commandant les troupes de l’OTAN de la force internationale de sécurité en Afghanistan. Le caporal James, qui a déjà comparu devant les magistrats de la cour de Westminster, à Londres, le mercredi 19 décembre dernier, parle couramment le Pachtoune — la langue de la majorité des Afghans.
Mais le caporal James, qui est né et a grandi en Iran, parle tout aussi couramment le farsi, le dari et le perse. Il n’a émigré en Grande-Bretagne qu’après la révolution de 1979 et anglicisé à cette époque son nom d’origine, Esmail (Essi) Gamasai. Jusqu’à récemment, il dirigeait un dancing night-club salsa, quand il n’était pas en service pour l’armée. Localisé à Brighton, son Club New York est installé dans une église désaffectée où le caporal transformait le soir en Danny J.
Du point de vue militaire, James était un homme du rang éprouvé, affecté à l’infanterie de l’Armée depuis plus de dix ans. Apparemment, il avait également travaillé avec l’Intelligence Corps, qui fourni des informations, entre autres, pour les forces spéciales britanniques. Il bénéficiait des autorisations et des habilitations nécessaires. La suspicion d’espionnage repose en partie sur ces éléments: des détails ont émergé et montré qu’il vivait dans une maison de Brighton évaluée à 800 000 £. Le site de son club de salsa est hors-service.
Daniel James est le second britannique a se voir accuser de violation de l’Official Secrets Act. En 1992, Michael John Smith a été arrêté et condamné un an plus tard au titre de trois inculpations au titre de sa Section 1 (utilisation de documents classés confidentiel relatif au missile ALARM ; il a été condamné à 25 ans de prison, réduit à 20 ans en appel.

Aucun commentaire: