L’assassinat à la mi-février de l’ancien Premier ministre libanais Hariri demeure toujours un mystère.
La chose est importante, bien entendu, puisque c’est à partir de cet événement, et en raison de cet événement dont la responsabilité a été immédiatement attribuée aux Syriens, qu’a été déclenchée la campagne générale anti-syrienne, accompagnée de la rhétorique sur “la révolution des cèdres” avec la campagne de manifestations de l’opposition libanaise.
Dans ce texte, Wayne Madsen, journaliste et commentateur basé à Washington D.C., et co-auteur de America's Nightmare: The Presidency of George Bush II, présente une toute autre version de cet assassinat que celle qui a été généralement acceptée malgré les réticences de la logique politique (l’assassinat de Hariri par les Syriens ayant de très fortes chances d’être exploité contre les Syriens, ce qui fut fait).
A partir d’informations données par des « high-level Lebanese intelligence sources — Christian and Muslim », Madsen explique que Hariri a été assassiné au cours d’une opération de provocation ayant reçu l’accord des gouvernements Bush et Sharon, et dont l’un des buts est de permettre aux Américains d’acquérir une base aérienne au nord du Liban.
* Publié le 11 mars 2005, http://www.onlinejournal.com/Special_Reports/031105Madsen/031105madsen.html
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