23.12.04

Les deux ex-otages à Paris

MERCREDI 22 DÉCEMBRE

Après s'être exprimés devant la presse une dizaine de minutes, Christian Chesnot et Georges Malbrunot devaient être pris en charge par la DGSE dans la soirée.

- 18 h 28 : Les deux ex-otages français d'Irak arrivent en France

Le Falcon 900 gouvernemental transportant Christian Chesnot et Georges Malbrunot a atterri sur la base militaire de Villacoublay, près de Paris. Les deux ex-otages sont accueillis par le président français, Jacques Chirac, et par leurs proches. Le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, et plusieurs membres du gouvernement ont également fait le déplacement.

- 18 h 22 : Arrivée de MM. Chirac et Raffarin à Villacoublay

Le président Jacques Chirac et le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, sont arrivés sur la base aérienne de Villacoublay, où sont attendus les deux ex-otages français en Irak, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place.

- 17 h 31 : Les proches des deux ex-otages ont quitté Matignon pour Villacoublay

Les proches des deux ex-otages Christian Chesnot et Georges Malbrunot ont quitté l'Hôtel Matignon mercredi vers 17 h 10, où ils étaient arrivés en début d'après-midi, pour rejoindre la base aérienne de Villacoublay. Le cortège est composé de plusieurs monospaces, dont l'un immatriculé dans l'Allier d'où est originaire la famille de Georges Malbrunot, et de voitures de service. Les deux journalistes libérés mardi sont attendus vers 18 h 30.

- 17 h 20 : Jacques Chirac félicite la DGSE pour la libération des otages

M. Chirac a téléphoné mercredi à Pierre Brochant, directeur général de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) pour "le féliciter" lui et ses services "pour la qualité de leur action" ayant abouti à la libération des deux journalistes français, a indiqué l'Elysée.

- 17 h 10 : Les ex-otages pris en charge par la DGSE à leur arrivée

Le porte-parole du ministère de la défense, Jean-François Bureau, a indiqué que Christian Chesnot et Georges Malbrunot seront pris en charge à leur arrivée mercredi à Villacoublay par la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure) et rejoindront leurs familles jeudi. "Ils ne seront pas hospitalisés, mais subiront un examen de santé dans les locaux de la DGSE, en compagnie de leurs proches s'ils le souhaitent. Ils rejoindront leurs familles demain" (jeudi), a déclaré M. Bureau à la presse à Villacoublay (Yvelines), peu avant l'arrivée de l'avion des ex-otages en provenance de Chypre.

- 17 heures : Le FN se réjouit "bien qu'ayant été tenu à l'écart" des réunions

"Bien qu'ayant été tenu à l'écart par le premier ministre Raffarin des réunions de partis politiques dites d''unanimité nationale, le Front national et ses millions d'électeurs se réjouissent de la libération des journalistes Chesnot et Malbrunot qui met fin à un épisode criminel détestable", indique le président du FN, Jean-Marie Le Pen, dans un communqué.

- 16 h 18 : Christian Poncelet salue "l'arrivée imminente" des ex-otages

Le président du Sénat a salué "l'arrivée imminente sur le sol français" de Christian Chesnot et Georges Malbrunot. "Je leur renouvelle, ainsi qu'à leur famille, nos sentiments de cordiale sympathie, et je forme le vœu qu'ils se rétablissent au plus vite de cette pénible épreuve."

- 15 h 45 : La France a mené une politique "sans concession", selon Jean-Pierre Raffarin

"C'est autour du président de la République que nous avons choisi d'exprimer ce qu'est la force de la politique de la France au Proche-Orient, sans aucune concession", a déclaré le premier ministre devant l'Assemblée nationale. "Nous avons, pendant ces quatre mois, conduit cette politique sans inflexion, dans la fidélité à nos engagements et dans la loyauté à nos convictions. [...] La lutte contre le terrorisme doit nous mobiliser à chaque instant, sans concession [...]. Le terrorisme est l'adversaire de toute démocratie, c'est le message de la France."

- 15 h 27 : Jean-Louis Debré salue une "France unie"

"Au nom de l'ensemble des députés", le président de l'Assemblée nationale s'est "réjoui" de la libération des ex-otages français. En ouvrant la séance des questions au gouvernement, M. Debré a estimé que "pendant les 124 jours" de détention des deux journalistes, "la France a été rassemblée, la France a été unie". "Le Parlement français a une nouvelle fois montré combien, lorsque l'essentiel est en cause, nous savions dépasser nos différences, contenir nos oppositions et nous unir", a déclaré M. Debré, qui a également "salué l'action du président de la République et du gouvernement pour aboutir à cette double libération".

- 15 h 14 : Christian Chesnot et Georges Malbrunot "en bonne santé"

Les deux ex-otages "sont en bonne santé", a déclaré à l'AFP un témoin, qui a assisté à leur accueil par le ministre des affaires étrangères, Michel Barnier, venu les chercher à Paphos (Chypre). "Le ministre les a accueillis sur le tarmac, en bas de l'avion. [...] C'était émouvant et sobre en même temps."

- 14 h 44 : "aucune condition" à la libération des ex-otages, selon Jean-Pierre Raffarin

"Le premier ministre a insisté sur le fait qu'il n'y avait eu aucune condition à cette libération car ils [les ravisseurs] n'en ont pas demandé", a indiqué Jean-Paul Cluzel, le PDG de Radio France, à l'issue d'une réunion à Matignon avec les employeurs des deux journalistes. M. Cluzel a également rapporté : "Il n'y a jamais eu de contacts directs [avec les ravisseurs], c'était toujours par l'intermédiaire d'un groupe et ce groupe a répondu, à partir de vendredi, de manière de plus en plus régulière à nos propres messages". Les deux journalistes sont "apparemment en bonne santé physique et morale" et "il semble qu'ils n'aient pas besoin d'un accompagnement psychologique particulier", a indiqué le patron de Radio France, précisant que les deux hommes ont "apparemment été convenablement" traités par leurs ravisseurs.

- 14 h 32 : L'avion des ex-otages a décollé vers la France

Le Falcon 900 transportant Christian Chesnot, Georges Malbrunot et le ministre des affaires étrangères, Michel Barnier, a décollé de l'aéroport de Paphos, au sud de Chypre, à destination de la France, selon un journaliste de l'AFP présent sur place.

- 13 h 53 : Christian Chesnot et Georges Malbrunot sont arrivés à Chypre

L'avion de transport militaire français C-130 Hercules transportant les deux ex-otages français a atterri à l'aéroport de Paphos au sud de Chypre.

- 13 h 31 : Michel Barnier est arrivé à Chypre

L'avion Falcon 900 de l'armée de l'air française transportant le ministre des affaires étrangères, Michel Barnier, a atterri à l'aéroport de Paphos où il doit accueillir les ex-otages français, selon l'AFP.

- 13 h 22 : Jean-Pierre Raffarin ira à Villacoublay accueillir les otages

Le premier ministre se rendra en fin d'après-midi sur la base militaire de Villacoublay, près de Paris, pour y accueillir les deux ex-otages français en Irak, a-t-on appris auprès de Matignon. Le président Jacques Chirac les accueillera également à Villacoublay.

- 13 h 13 : Les portraits de Chesnot et Malbrunot décrochés de l'Hôtel de Ville

Les portraits géants des deux journalistes placardés sur la façade de l'Hôtel de Ville ont été déposés peu après 11 heures sous les applaudissements d'une petite foule réunissant surtout des journalistes, selon l'AFP. Le secrétaire général de RSF, Robert Ménard, le président (PS) du conseil régional d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, et plusieurs élus de Paris étaient au premier rang pour assister à l'opération. Mohammad Al Joundi, le chauffeur des journalistes enlevé en même temps qu'eux et libéré le 17 novembre, s'est dit "très heureux de cette très bonne nouvelle" et a indiqué qu'il se rendrait "bien sûr" à Villacoublay pour les accueillir.

- 12 h 42 : Jean-Marc Ayrault : "c'est jour de fête" et "après viendra le moment des explications"

"Aujourd'hui, c'est jour de fête, alors on ne va pas gâcher cette belle fête à laquelle nous avons aussi contribué", a dit le président du groupe socialiste à l'issue d'une réunion d'information des responsables politiques à Matignon à l'Assemblée nationale. Mais "lorsque les otages seront rentrés, et je crois qu'il faut les laisser rentrer, retrouver leurs familles, fêter Noël et le jour de l'An ensemble, après, le moment viendra des explications. Je pense à cette ténébreuse affaire Julia", a-t-il.

- 12 h 19 : L'avion transportant les ex-otages était à la disposition de la DGSE

L'avion Hercules C-130 qui assure le transfert des deux ex-otages français de Bagdad vers Chypre "a été mis à la disposition de la DGSE" (direction générale de la sécurité extérieure) par l'armée de l'air, a indiqué le ministère de la défense. L'avion était pré-positionné depuis mardi à Amman, en Jordanie. Le ministère de la défense s'est refusé à tout commentaire sur le rôle de la DGSE dans la libération des deux journalistes.

- 11 h 59 : Départ pour Paris de la famille de Georges Malbrunot

Une voiture affrétée par la préfecture de l'Allier est venue chercher Andrée Malbrunot, la mère de l'ex-otage Georges Malbrunot, sa compagne, Sylvie Cherpin, et sa nièce Agnès Malbrunot pour les conduire à la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, où elles doivent accueillir leur proche. Le père du journaliste, Jean Malbrunot, a préféré ne pas se joindre à eux, pour des raisons de santé.

- 11 h 58 : La politique de la France en Irak reconnue et pas de versement de rançon, selon Jean-Pierre Raffarin

Le premier ministre a estimé que la politique de la France et son "amitié pour le peuple irakien" avaient contribué à la libération des deux otages français en Irak. "Il y a là vraiment pour nous une satisfaction grande d'être aujourd'hui en mesure de voir que cette ligne de la France, cette amitié de la France pour le peuple irakien, a été ainsi reconnue par la libération de nos deux compatriotes", a-t-il déclaré lors d'une réunion avec les responsables des grandes formations politiques françaises dans ses bureaux à Matignon. S'adressant aux leaders politiques français, il a assuré : "Vous avez contribué les uns et les autres à ce message d'unité nationale, d'unité politique, unité religieuse, également unité professionnelle, puisque les compatriotes français se sont tous mobilisés et les journalistes français se sont également tous mobilisés."

Il a assuré que la France n'avait pas versé de rançon pour la libération des deux otages français en Irak, selon plusieurs participants. Jean-Pierre Raffarin a dit que "jamais aucune rançon n'avait été ni demandée ni versée et que les négociations s'étaient toujours passées avec des intermédiaires", a déclaré le président de l'UDF, François Bayrou, à l'issue de la réunion des responsables politiques à Matignon, qui a duré moins d'une heure.

- 10 h 53 : Jacques Chirac salue la mobilisation des Français et appelle à ne pas oublier Ingrid Betancourt

Le président a annoncé que les deux ex-otages français en Irak étaient "en route" pour la France après "une très dure épreuve", lors d'une intervention sur la chaîne de télévision LCI. "Ils ont été libérés au terme d'une très longue attente, partagée par tous les Français. Je veux leur dire notre joie", a poursuivi M. Chirac. Pour le chef de l'Etat, leur libération est due "à la mobilisation et à l'unité de tous les Français" et "à l'action responsable et tenace du gouvernement et de l'ensemble des services qui se sont mobilisés avec dévouement et efficacité". "Rassemblée autour de ses valeurs et forte de son unité, la France continuera à opposer une détermination sans faille à toutes les formes de terrorisme, a-t-il ajouté. La joie qui nous réunit aujourd'hui ne doit pas nous faire oublier toutes les personnes qui demeurent détenues en otage, en Irak et ailleurs", a dit le chef de l'Etat, ajoutant : "Je pense particulièrement à Ingrid Betancourt, prisonnière en Colombie depuis plus de deux ans."

- 10 h 49 : Les ex-otages ont quitté Bagdad à bord d'un Hercules C-130 français

Les deux journalistes ont quitté Bagdad mercredi matin à bord d'un Hercules C-130 de l'armée de l'air française à destination de Chypre, a-t-on appris de source militaire française.

- 10 h 46 : Ils feront une escale à Chypre

Avant de regagner Paris, les ex-otages feront une halte à Chypre en compagnie du ministre des affaires étrangères, Michel Barnier, a-t-on appris auprès de la présidence française.

- 10 h 45 : Jean-Pierre Raffarin se félicite de l'"unité nationale"

Le premier ministre a salué l'"unité nationale" qui s'est manifestée en France depuis le 20 août, date de l'enlèvement des deux journalistes.

- 10 h 32 : Jacques Chirac se rendra à Villacoublay pour accueillir les ex-otages

Le président se rendra sur la base aérienne de Villacoublay (Yvelines) pour y accueillir les deux ex-otages français en Irak, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, a annoncé l'Elysée.

- 10 h 29 : Jacques Chirac : une "détermination sans faille" contre le terrorisme

Le président français a affirmé que la France "continuera à opposer une détermination sans faille à toutes les formes de terrorisme", dans une intervention télévisée après la libération des otages français en Irak.

- 10 h 26 : L'avion des ex-otages est sur le point de décoller

Le premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, a déclaré mercredi que les deux ex-otages français viennent de "franchir les différents barrages, ils sont en sécurité à l'aéroport", laissant entendre qu'il s'agissait de celui de Bagdad sans toutefois le préciser, et que "le décollage est dans quelques instants".

- 10 h 09 : Michel Barnier retrouvera les ex-otages à Chypre ou en Jordanie

Le ministre des affaires étrangères et les deux journalistes devraient se retrouver dans un pays tiers entre la France et l'Irak, "la Jordanie ou Chypre", a-t-on appris auprès du Sirpa Air, le service de presse de l'armée de l'air.

- 10 h 4 : Réunion à Matignon

Le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, devait réunir à Matignon l'ensemble des responsables de la majorité et de l'opposition du Parlement afin de les informer sur la situation des ex-otages. Cette réunion, programmée avant la libération de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, a été maintenue.

- 9 h 26 : Les gouvernements irakien et français ont contribué à la libération, selon l'ambassadeur irakien

"Les efforts communs, qui ont été déployés par nos deux pays amis, ont contribué vivement à cette libération. Nous sommes confiants que cet heureux événement sera un pas en avant vers le renforcement des relations bilatérales", a déclaré à l'AFP l'ambassadeur d'Irak en France, Mowafak Abboud.

- 9 h 07 : Un avion de l'armée de l'air a décollé

Un Falcon 900 chargé de rapatrier les deux ex-otages français, a décollé de Villacoublay, près de Paris, avec à son bord le ministre des affaires étrangères, Michel Barnier, et "quelques proches" des deux journalistes. Il doit regagner la même base militaire en fin d'après-midi, a annoncé le ministère de la défense.

- 8 h 48 : La sœur de Christian Chesnot ne sait pas si une rançon a été payée

Anne-Marie Chesnot a affirmé sur la BBC ne pas avoir d'informations sur une éventuelle rançon payée par le gouvernement français pour obtenir la libération des deux otages français en Irak : "Nous ne savons pas s'il y a un quelconque accord au sujet des négociations. Nous n'avons pas d'informations et nous ne savons vraiment pas ce que le gouvernement français a négocié", a-t-elle affirmé.

MARDI 21 DECEMBRE

- 22 h 47 : José Luis Rodriguez Zapatero félicite Jacques Chirac

Le président du gouvernement espagnol a envoyé "un télégramme personnel de félicitations au président Jacques Chirac pour la libération des deux journalistes", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la présidence du gouvernement.

- 22 h 36 : Didier Julia : "Je n'accepterai pas d'être un bouc émissaire"

Le député UMP qui avait mené une mission parallèle à celle de la diplomatie française pour tenter de libérer, sans succès, les otages français retenus en Irak, a affirmé qu'il "n'accepterait pas d'être un bouc émissaire" car "les deux otages savent très bien ce qu'on a fait pour les libérer".

- 21 h 14 : Les ex-otages "dans un lieu sécurisé à Bagdad"

Le frère de Georges Malbrunot, Bernard Malbrunot, a déclaré avoir reçu l'assurance du président Jacques Chirac que les deux journalistes libérés passeraient la nuit de mardi à mercredi "dans un lieu sécurisé à Bagdad". "Le président Chirac a dit qu'ils allaient bien" et qu'à leur arrivée à Paris, "ils iraient une heure à l'hôpital du Val-de-Grâce pour faire une prise de sang", a-t-il ajouté.

- 19 h 16 : Jacques Chirac a exprimé sa "joie"

Tout juste arrivé en vacances au Maroc, le chef de l'Etat a annoncé son retour immédiat à Paris. Il doit s'exprimer mercredi, dès que l'avion qui ramène Christian Chesnot et Georges Malbrunot aura quitté Bagdad, selon l'Elysée.

- 20 h 47 : Javier Solana exprime sa "joie"

Le haut représentant pour la politique étrangère de l'Union européenne a exprimé sa "joie", mardi soir, après l'annonce de la libération des deux journalistes français.

- 18 h 42 : "Le plus beau cadeau de Noël" pour les familles des journalistes

"C'est un magnifique cadeau de Noël", a déclaré le frère de Christian Chesnot, Thierry Chesnot. La mère de l'ex-otage Malbrunot a réagi avec les mêmes mots : "Le plus beau cadeau de Noël."

- 17 h 36 : Jean-Pierre Raffarin annonce la libération de Christian Chesnot et Georges Malbrunot

Au Sénat, le premier ministre a exprimé sa "joie profonde", précisant que la libération était le fruit d'une démarche "constante, difficile, discrète". Le Parlement a interrompu ses travaux pendant cinq minutes à l'annonce de la nouvelle, chaudement applaudie.

- 17 heures : Al-Jazira annonce la libération des otages français

La chaîne de télévision du Qatar a annoncé la nouvelle la première, citant "l'Armée islamique en Irak" qui avait revendiqué l'enlèvement des deux journalistes, il y a 124 jours, soit un peu plus de quatre mois. Christian Chesnot, 37 ans, qui travaille pour Radio France internationale (RFI), et Georges Malbrunot, 41 ans, journaliste au quotidien Le Figaro, avaient été enlevés le 20 août dernier sur une route au sud de Bagdad. Leur accompagnateur syrien, Mohamed Al-Joundi, avait, lui, été relâché au mois de novembre. Il avait été retrouvé par l'armée américaine le 12 novembre à Fallouja, à l'ouest de Bagdad.

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