8.1.06

Bernard Planche, l'otage français en Irak, a été libéré

LEMONDE.FR | 08.01.06 | 08h59 • Mis à jour le 08.01.06 | 09h08

Le Français Bernard Planche, qui était retenu en otage en Irak depuis le 5 décembre, a été libéré samedi 7 janvier. L'information, donnée d'abord dimanche matin par de sources proches du ministère irakien de l'intérieur et de la police, a été confirmée peu après par la présidence française.
Bernard Planche, dit-on de source irakienne, a été relâché près de la prison d'Abou Ghraïb, à l'ouest de Bagdad. Il semble que ses ravisseurs conduisaient Planche vers un autre lieu de détention lorsqu'ils sont tombés sur un point de contrôle des armées américaine et irakienne. Ils ont alors poussé leur otage hors de leur voiture et ont pris la fuite.Bernard Planche "est maintenant sain et sauf, en compagnie de l'armée américaine", précise-t-on de même source.
"Le président de la République se réjouit de cet heureux événement", indique un communiqué de l'Elysée. "Le président de la République remercie les forces de la coalition qui ont permis cette libération. Il exprime sa reconnaissance à tous ceux qui se sont mobilisés", poursuit le texte.

"PRÉSENCE ILLÉGITIME"

Jacques Chirac a informé personnellement la fille et le frère de Bernard Planche de cette libération. Bernard Planche, précise l'Elysée, va être recueilli par les services de l'ambassade de France à Bagdad et va regagner la France.
L'ingénieur français, âgé de 52 ans, avait été enlevé devant son domicile à Bagdad. Son enlèvement avait été revendiqué fin décembre par une organisation peu connue, la "Brigade de vigilance pour l'Irak". Dans une vidéo diffusé le 28 décembre par la chaîne Al-Arabiya, les ravisseurs du Français avaient menacé de le tuer si la France ne mettait pas fin à sa "présence illégitime en Irak".
"Je rappelle que la France n'a pas de présence militaire en Irak et qu'elle a toujours plaidé pour que ce pays soit restauré dans sa pleine souveraineté", avait répondu le lendemain le ministre français des affaires étrangères Philippe Douste-Blazy.

Avec AFP et Reuters

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