22.2.06

Une mort évidente peu cacher une autre cause...



« Assassin présumé se livre à la police
Meurtre dans le quartier de la gare à Luxembourg, un homme de 60 ans tué

Un meurtre dans le quartier de la gare à Luxembourg préoccupe la police. Exceptionnel dans un tel cas : l’auteur est connu, seulement le mobile manque. Dimanche soir tard, un homme s’est présenté au commissariat de police et a dit qu’il avait tué un homme dans son appartement. Après s’être portés sur place, les agents ont constaté que le cadavre d’un Luxembourgeois de 60 ans, originaire d’Oberanven, était vraiment dans l’appartement de l’auteur présumé. Il a été écroué dimanche matin.
La cause de mort précise devrait clarifier une autopsie. Le suspect a été présenté au juge d’instruction. »

La dépêche n’a pas fait grand bruit dans la presse luxembourgeoise, ce mardi 20 février 2006, à 11 heures 49. Elle n’a d’ailleurs pas pour habitude de se répandre sur ce genre de turpitude. Pas plus qu’elle n’accorde de place aux overdoses : elle préfère parler de suicide… Là, il ne s’agit pas de drogue, mais d’homosexualité… En matière de bonnes mœurs, la différence est ténue !
Pourtant, il est peut-être une autre raison de ne pas ébruiter l’affaire, ni de la classer trop rapidement. Car le mort n’est aussi anonyme que cela… Membre du Conseil économique et social luxembourgeois, il était jusqu’à peu chef du service juridique et fiscal d’Arcelor. Cette position faisait de lui un homme-clé du dispositif de l’entreprise face à l’offre publique d’achat de Mittal Steel. D’ailleurs, bien qu’en retraite, il conservait secrétaire et bureau à l’ancien siège des Aciéries réunies de Burbach, Eich, Dudelange… rue de la Liberté à Luxembourg, à quelques pas de la gare de Luxembourg…

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